'' Résister ou pas '' ? Ce n'était qu'un murmure, balbutié par la petite voix au creux de mon âme, mais un murmure qui faisait que je me balançais entre envie et fuite. '' C'est pourtant pas compliqué ! '' qu'il me répéta avant de quitter. J'aurais bien aimé avoir la faculté de voir les choses sous son angle. Ahhh, si j'étais un homme aussi...
Une légère bise vint souffler mes idées, l'espace d'un moment. Ce fût suffisamment long pour que je mette en veille mes impressions et que je me dirige, sans plus de retenue, vers cette connaissance aperçue sur le quai du RER quelques minutes plus tôt. Son silence qui m'aurait, en un autre temps, dépossédé de mes facultés en un instant, me donnait des ailes. Je pouvais enfin déverser ce flot de paroles qu'il avait longtemps attendu et fini par ne plus espérer. L'éclat du soleil commençait à transparaître dans son regard, teinté d'une larme, symbole de la rivière qui l'avait longtemps assailli lorsqu'il avait décidé de baisser les armes. Inquiétant ? Du tout... Je savais enfin que je ne lui étais pas indifférente. Toute résistance était futile. J'avais saisi ce brin de lumière dans ses pupilles et je ne comptais plus le lâcher. Je mettais fin, là, tout de suite et maintenant à mes errances et mes peurs. C'était le printemps en automne et il n'y avait plus de place à la désaffectation. Les humeurs de Cupidon étaient favorables et je me rappellais les paroles d'un vieux sage fou qui disait : '' L'amour, c'est l'espace et le temps rendus sensibles au coeur. '' Ne reste maintenant qu'à faire dans l'exercice de style...
Une légère bise vint souffler mes idées, l'espace d'un moment. Ce fût suffisamment long pour que je mette en veille mes impressions et que je me dirige, sans plus de retenue, vers cette connaissance aperçue sur le quai du RER quelques minutes plus tôt. Son silence qui m'aurait, en un autre temps, dépossédé de mes facultés en un instant, me donnait des ailes. Je pouvais enfin déverser ce flot de paroles qu'il avait longtemps attendu et fini par ne plus espérer. L'éclat du soleil commençait à transparaître dans son regard, teinté d'une larme, symbole de la rivière qui l'avait longtemps assailli lorsqu'il avait décidé de baisser les armes. Inquiétant ? Du tout... Je savais enfin que je ne lui étais pas indifférente. Toute résistance était futile. J'avais saisi ce brin de lumière dans ses pupilles et je ne comptais plus le lâcher. Je mettais fin, là, tout de suite et maintenant à mes errances et mes peurs. C'était le printemps en automne et il n'y avait plus de place à la désaffectation. Les humeurs de Cupidon étaient favorables et je me rappellais les paroles d'un vieux sage fou qui disait : '' L'amour, c'est l'espace et le temps rendus sensibles au coeur. '' Ne reste maintenant qu'à faire dans l'exercice de style...
4 Commentaire(s) :
Ha ! Si la planète entière pouvait à tous les matins se réveiller au son de telles paroles... !
C'est d'une fraîcheur !
C'est une belle histoire que celle ci... je me suis laissée porter par vos mots.
Exquis. Ta plume nous transporte vraiment.
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