Parce que née en Alsace-Lorraine, j’ai dû suivre des cours de religion et d’Allemand obligatoires dès l’école primaire. Autant le catéchisme s’imprimait sans difficulté dans mon cerveau spongieux de gamine, autant l’apprentissage de la langue germanique fut un véritable chemin de croix.
En effet, j’étais entourée de dialectophones qui, au berceau déjà, enregistraient inconsciemment la construction particulière des phrases (le Verbe est à la fin et non à l’Origine), ainsi qu’une partie du vocabulaire en légèrement transformé…
J’étais quant-à-moi lamentablement francophone et jamais ma mère n’avait versé de schnaps dans mon biberon. Une tare.
Imaginez-vous assis derrière votre mini bureau en bois, médusé par la vitesse à laquelle vos petits camarades comprennent et retiennent les mots nouveaux. Vous faîtes semblant de répéter après le maître d’école en bougeant vaguement vos lèvres et vous priez que Monsieur Robert ignore qu’aucun son ne jaillit jamais de cette bouche d’enfant de cœur.
Je suis dégoûtée de l’allemand pour les siècles des siècles amen, malgré les grands poètes et les grands philosophes. Heureux les simples d’esprit, le royaume des cieux leur appartient.
Rien ne me réconciliera avec cette langue sauf peut-être un mot : Heimweh.
Heimweh. Cela signifie littéralement le mal de la maison. En vérité je vous le dis, on ne peut pas le traduire en français. Le mot nostalgie s’en approche. Avoir Heimweh, c’est souffrir de la séparation d’avec vos proches, famille et amis. Votre pays aussi vous manque. Et votre langue maternelle.
Je suis une française expatriée à Miami et je souffre de cette maladie et c’est une des raisons pour lesquelles on m’a invitée à participer à ce blogue.
Mes revues seront donc axées vers les sites de voyageurs mélancoliques, d’âmes damnées égarées dans les méandres de la blogosphère, de francophones errants, d’évadés des sentiers battus et combattus. Bref, je m’efforcerai de vous faire rencontrer ceux qui évitent les chemins menant à Rome.
Pour bien commencer, quelques questions pour évaluer vos connaissances de base :
L’Inde est-elle située en Asie ou sur la lune ?
La Nouvelle-Orléans : saviez-vous que Chirac l’avait prédit ?
Y’a bon en Repoublika Banania ?
French : Are they alive ?
Bonjour America, c'est fini ?
En effet, j’étais entourée de dialectophones qui, au berceau déjà, enregistraient inconsciemment la construction particulière des phrases (le Verbe est à la fin et non à l’Origine), ainsi qu’une partie du vocabulaire en légèrement transformé…
J’étais quant-à-moi lamentablement francophone et jamais ma mère n’avait versé de schnaps dans mon biberon. Une tare.
Imaginez-vous assis derrière votre mini bureau en bois, médusé par la vitesse à laquelle vos petits camarades comprennent et retiennent les mots nouveaux. Vous faîtes semblant de répéter après le maître d’école en bougeant vaguement vos lèvres et vous priez que Monsieur Robert ignore qu’aucun son ne jaillit jamais de cette bouche d’enfant de cœur.
Je suis dégoûtée de l’allemand pour les siècles des siècles amen, malgré les grands poètes et les grands philosophes. Heureux les simples d’esprit, le royaume des cieux leur appartient.
Rien ne me réconciliera avec cette langue sauf peut-être un mot : Heimweh.
Heimweh. Cela signifie littéralement le mal de la maison. En vérité je vous le dis, on ne peut pas le traduire en français. Le mot nostalgie s’en approche. Avoir Heimweh, c’est souffrir de la séparation d’avec vos proches, famille et amis. Votre pays aussi vous manque. Et votre langue maternelle.
Je suis une française expatriée à Miami et je souffre de cette maladie et c’est une des raisons pour lesquelles on m’a invitée à participer à ce blogue.
Mes revues seront donc axées vers les sites de voyageurs mélancoliques, d’âmes damnées égarées dans les méandres de la blogosphère, de francophones errants, d’évadés des sentiers battus et combattus. Bref, je m’efforcerai de vous faire rencontrer ceux qui évitent les chemins menant à Rome.
Pour bien commencer, quelques questions pour évaluer vos connaissances de base :
L’Inde est-elle située en Asie ou sur la lune ?
La Nouvelle-Orléans : saviez-vous que Chirac l’avait prédit ?
Y’a bon en Repoublika Banania ?
French : Are they alive ?
Bonjour America, c'est fini ?
3 Commentaire(s) :
Ha mais c'est tout charmant et tout nouveau ce billet ! Ce sera vraiment différent ! SVP, ENCORE Miss Blandish !
Ya wohl ! Danke Schön.
Man sacht Jowohl Fraulein Brandish.
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