Les souvenirs de ton dernier été ont meublé cette journée d’automne
Où, les unes après les autres,
Tes robes de petite fille
Ont défilé devant moi telle une dernière procession
L’âme perdue par l’émotion de ton absence,
L’âme attristée par le vide qui à jamais comblera les espaces où tu habites encore…
L'odeur de ta peau, de la vie qui te portait
Était encore imprégnée dans chaque fibre colorée.
Des restes de parfum de ton être qui me rappellent douloureusement
Combien tu me manques,
Combien tu es loin,
Combien toutes tes jolies robes seront tristes
Puisque tu ne seras plus là pour les remplir de la joie et de la magie qui t’habitaient.
Des roses, des bleues, des jaunes, des rouges,
Qui ne sont habités que par le silence du vide
Que par le vide de toi et
Que par l'espoir que ce passage dans nos vies puisse en illuminer d’autres.
9 Commentaire(s) :
Douce contemporaine.
Je pleurais à la troisième ligne seulement.
Ton billet est magnifique. On arrive presque à la voir. On sens l'absence mais on sens aussi pleinement sa présence qui t'habite encore.
Je t'm
Tu viens nous chercher très loin. Merci Contemporaine pour toute cette générosité. Que ta lumière nous éblouisse. Que ta chaleur nous embrase. Que notre amour te console.
Merci à mon trio favori !!!!
Les intimes, quoi de mieux en ces moments !
Merci...
Quel beau texte émouvant et bien
construit!..J'en ai encore la larme
à l'oeil!
P.S. Oui, je suis au courant pour
avoir visiter votre site qqe fois!
@ Ritadaphné...merci beaucoup, c'est super gentil. Et de savoir que vous savez !!!
Je viens juste de te lire. Mon coeur est chamboulé. Je la vois, je la sens la petite chérie. À travers tes mots. Puis, je ressens en même temps, la puissante chaleur de l'arc-en-ciel que tu connais de moi...
Amitiés
Souimi
xxx
@ Souimi: Mille mercis...oui ton arc-en-ciel ! Tu m'avais tellement fait du bien!
Merci!
Magnifique billet! Des mots si émouvants qu'ils me serrent le coeur. Je ne peux savoir toute la portée de cette douleur mais je peux imaginer cette solitude intérieure qui se dessine entre les lignes. Tu es si forte...
Merci Etolane...merci
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