Aujourd'hui, je vous fais une
confidence : j'ai les
neurones à off ces derniers jours. Je n'en suis même plus à me demander
comment rendre ma soirée plus agréable, je n'ai tout simplement pas envie qu'elle le soit. Ah, ne vous en faites pas, je ne vous raconterai pas
six choses weird à mon propos. La
théorie de mon évolution n'est guère intéressante, elle est loin d'être
rose bonbon. Je suis
entrée dans l'hiver et, par le fait même, dans mon
hystérie silencieuse. Ma
France me manque et c'est le mois de mes
pérégrinations mentales.
Ce que je veux pour Noël ? La paix. Non, je ne me fais pas humaniste, plutôt égoïste, car c'est la paix dans ma tête que je désire. Mais bon, n'est-ce justement pas apprendre à user d'égoïsme que de faire un souhait pour la Noël ? Et bon, à quelque part,
la création du désir a quelque chose de bien : elle nous force à nous recentrer sur nous-même. D'ici le début des Fêtes, j'ai donc plusieurs
nuits devant moi à laisser couler l'encre de
Chine sur les pages de mes réflexions, pour arriver à
prendre le démon par les cornes. Car
dans ses yeux je voudrais voir l'abandon. Cet abandon nécessaire à ma paix, celui-là même que je cherche depuis déjà trop de lunes. Cet abandon qu'on me suggère et que j'aimerais tant connaître.
Demain étant un autre jour...
la légèreté d'esprit me gagnera peut-être.