Entre les plages d’automnes et le ciel brouillé d’hiver, ô temps suspend ton vol effet mer.
Aveugle cri.
Car le silence se meurt heurté contre l’écrin versatile des arbres d’envies.
Et neige livide morosité.
Les pas perdus d’amertumes suspendues sur les jours défaite.
Tant d’heures disparues parmi les ombres délavées des saisons déficientes, en équilibre sur nos jointures éraflées.
Etoiles buissonnières sur les yeux, la solitude boomerang sans cesse.
La lune cassis sur le ciel clair giflant le soleil des autres traîne d’absences du bonheur.
Regardant le temps qui passe sur les chaussées assourdis.
Et la main gauche sidérée voudrait tant se perdre désarmant la toile filante des instants qui impassibles s’écument.
6 Commentaire(s) :
écume d'une saison à fleur de tant... dans le vif, en plein coeur, les liens qui lient les mots des maux, pour souffler sur le gris, voir le ciel. chaque saison offre son lot de diamants, même si leur éclat brille souvent discrètement. la pluie de l'été, et/ou le soleil de l'hiver...
Wow.
Merci Di.
Comment dire plus que Wow, c'est magnifique Di...belle recherche, beau texte, bel ensemble.
Moi, je les ai vues les plages d'automne!!!
Vos commentaires me touche énormément, merci! xx
Di, on veut passer l'hiver sous la couverture de tes mots.
C'est magnifique, vraiment :-)
Publier un commentaire
<< Home